Conseil psychologique et conjugal - en couple et en individuel, pour adultes et adolescents - Oradour sur Vayres, Limoges, st Junien, Périgueux Une aide en communication holistique basée sur la psychologie intégrative, humaniste, transpersonnelle et comportementale
Comprendre - Améliorer - Guérir sa relation à soi,
sa relation à l’autre, sa relation avec les autres

Ni dominant, ni soumis

Objectif de consultation :
Vivre une relation équilibrée
 
Il est assez courant que dans un couple, il y ait un tempérament introverti et un tempérament extraverti. Ou encore, que l’un soit leader quand l’autre est plutôt suiveur. L'un apprécie le calme et la solitude quand l’autre préfère le mouvement et le partage. L’un a besoin que les choses soient sous contrôle quand l’autre se sent mieux dans le lâcher-prise…

Comment prendre pleinement sa place, sans risquer de fragiliser la relation lorsque nos ressentis, convictions et préférences, ne s'accordent pas suffisamment avec ceux du conjoint?

Dans de telles circonstances, tenter de privilégier ses propres besoins et faire valoir ses intérêts peut se révéler délicat. Cela revient à s'affirmer  et s'il est vrai qu'une relation se consolide en tenant autant compte de l'un que de l'autre, dans la réalité, c'est loin d'être systématiquement le cas. 
Car s'affirmer ce n'est pas s'imposer. Pour éviter les affrontements et les déceptions, on est tenté de  se replier ou même de renoncer à ce qui fait sens pour soi. Dans bon nombre de couples, l’un est plus habile que l’autre à obtenir des privilèges, parfois au détriment du partenaire et du reste de la famille.
 
Le bon équilibre relationnel dépend assurément du tempérament des partenaires, de leur capacité à s'exprimer mais aussi et surtout de la valeur que l'on s'accorde à soi-même.
Idéalement, les structures de caractère des conjoints se complètent pour former une danse conjugale harmonieuse où chacun conscientise son espace et veille à ne pas marcher sur les pieds de l'autre. Ainsi, à l'image d'une danse synchronisée, l'harmonie dépendra de la capacité de chacun à se détourner de soi pour tourner son regard vers l'autre. Mais, il est fréquent, qu'à cause des blessures personnelles non résolues, s'affirmer sans  prises de pouvoirs est un défi à relever plus épineux qu'il n'y paraît.
# Voici quelques exemples pour lesquels on peut observer des déséquilibre : 
 Disputes à répétitions pour des choses futiles.
 Les formules “comme tu veux” ou “ça m’est égal” sont souvent utilisées par l’un des partenaires.
 C’est celui qui parle le plus fort qui obtient ce qu’il veut, ou celui qui pleure le plus.
 Refuser de revisiter ses habitudes de célibataire alors qu'on vit à deux.
 C’est celui qui a le dernier mot qui s'en sort le mieux.
 C’est pratiquement toujours le même qui propose et soumet des idées à l’autre.
 L’un des partenaires s'exprime peu, souffle, râle à demi-mot, semble éteint dans les discussions.
 Les émotions du partenaire sont source de craintes.
 Les discussions s'éternisent ou au contraire il y a des sujets que l'on évite d'aborder.
 Il y a une tentative de maintenir un statu quo apparent par crainte qu'un conflit ne dégénère.
 Un manque d'intérêt pour les préférences et les goûts du partenaire est prégnant.
 Ne pas oser dire ni montrer ce que l’on pense et ressent au fond de soi.
 Faire semblant d’être d’accord tout en pensant le contraire.
 S’interdire de remettre en question les habitudes en place.
 Ne pas se sentir légitime dans ses désirs, être gêné vis-à-vis de ses propres envies.
 L’un utilise le chantage, la séduction ou des moyens de pression pour arriver à ses fins.
 Se permettre des libertés sans se demander si l’autre se sent considéré et respecté.
 C’est pratiquement toujours le même qui se coltine les tâches ingrates…
Tant que l’équilibre relationnel n’est pas trouvé, il y a un jeu de dominant-dominé entre les conjoints. Il ne s’agit pas nécessairement de violence. C’est simplement que chacun a construit des mécanismes de protection en réaction à son vécu. Il est probable que la personne dise que c’est  son caractère, qu’elle a toujours fonctionné comme cela, ou alors elle dit qu’on ne l’y reprendra plus. Elle craint de se faire avoir à nouveau, de souffrir comme par le passé,  alors elle se protège en construisant des murs qu’elle considère justifiés. 
Pour que chacun se sente bien dans la relation, l'équilibre relationnel doit pouvoir être trouvé. Sans quoi, l’un s’oublie, se sacrifie ou s'efface quand l'autre prend plus de place qu'il ne lui en faut en réalité.

Le problème majeur est que tant que les conjoints font passer leurs peurs psychologiques avant la création et le renforcement d’un lien de confiance, la relation s’en trouve fragilisée. Pour que le couple soit solide, il faut à juste titre, que chacun s’y retrouve. Chacun doit pouvoir se sentir considéré, valorisé, épanoui et créatif dans l’espace relationnel et familial ainsi que dans le lieu de vie.

Le conjoint frustré peut tenir très longtemps sans qu’il n’y paraisse rien aux yeux de l’autre conjoint qui se berce d’illusions sur la solidité de son couple. Et puis, un jour, n’en pouvant plus, rattrapé par le manque de reconnaissance et par le manque d’espace d’expression de soi, la personne carencée en vient à  remettre en question sa place dans le couple quand ce n’est pas la relation elle-même qu'elle remet en question.