La spiritualité sacrée est avant tout une quête de vérité qui réclame une honnêteté à l’égard de soi-même.
Il s’agit en premier lieu de replacer son esprit au-dessus de l’intellect égotique et de se recentrer dans la sagesse du cœur.
En second lieu, l’être humain doit s’exercer à maitriser ses instincts. En apprenant à se responsabiliser vis-à-vis de ses pensées et de ses actes puis en se reliant à son Être fondamental par le biais de l’intuition, il devient un créateur lucide de son destin. Il ne détruit plus le vivant mais le sert joyeusement en harmonie avec les grandes Lois Spirituelles.
Retrouver sa mission sacrée ?
Chaque personne aborde la spiritualité en fonction de ses croyances et intimes convictions. Pour ma part, je considère la spiritualité comme une aspiration profonde et sincère d’évolution allant vers l’Amour purificateur. La spiritualité serait ce qui nous conduit vers la perfection incluant ce qui vibre l’harmonie, l’équilibre, la justesse et la beauté par le pouvoir créateur de l’Amour dans son essence originel.
On évoque de plus en plus le féminin sacré. On parle moins de spiritualité sacrée. Pourtant l’un est intrinsèquement lié à l’autre. Le respect de la vie est l’Ordre Divin. Le féminin a été asservi sur terre depuis des lustres en vue de dénaturer la véritable spiritualité.
La spiritualité est une recherche intérieure à davantage de conscience.
La spiritualité bien qu’elle soit intime et propre à chacun est néanmoins galvaudée : d’un côté il y a les religions dogmatiques qui nous disent comment nous devons penser et nous comporter et d’un autre côté il y a la spiritualité nouvel âge offrant du sensationnel pas toujours cohérent mais qui permet néanmoins de réaliser que nous sommes davantage qu’un corps physique et que la réalité ne s’arrête pas au connu. S’il est intéressant d’explorer toutes ces réalités invisibles dont on ne parlait quasiment pas il y a encore quelques décennies, je trouve néanmoins qu’en cette quête ne réside pas le fondement de la spiritualité au sens sacre du terme.
D’autres questions plus existentielles et profondes se posent à nous. Des questions qui ne cherchent pas seulement comment être heureux, ni comment développer des dons extrasensoriels mais qui davantage interrogent sur le pourquoi de la vie et sur ce que nous venons faire sur terre dans des corps humains constitués de matière dense.
La mission des humains sur la terre est d’apprendre à aimer inconditionnellement. L’évolution spirituelle se mesure uniquement dans la capacité d’aimer et de vivre en conformité avec les grandes Lois éternelles.
Le jeu de la vie
D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Qu’est-ce qui définit le vivant ? Sommes-nous régis par une force supérieure ? Que se passe-t-il après la mort ? En quoi notre vie a-t-elle du sens? Avons-nous une mission individuelle et/ou collective ? Il existe des réponses précises à toutes ces questions. Il est de notre devoir de nous interroger et d’ailleurs dès lors que nous nous questionnons avec sincérité alors la vie nous répond.
Nous ne sommes pas là par hasard juste comme ça. La quête du bonheur n’est pas le but ultime. En revanche, nous savons que des actes tels que évoluer, aimer, améliorer, progresser, expérimenter, transmettre, faire ce pourquoi on est fait, apprendre, ou encore prendre soin donnent un sens à la vie et procurent des sentiments de plénitude et de joie.
Le but majeur de tout un chacun est d’apprendre à aimer vraiment. Nous expérimentons la vie en tout premier lieu pour apprendre à ouvrir notre cœur dans un monde duel et à élargir notre conscience. Ce qui, vous en conviendrez surement est un apprentissage très complexe. Nous sommes donc là pour évoluer et pour nous parfaire. Et comme les humains ont un ego développé, en général, ils n’aiment pas vraiment cette idée-là. Ils préfèrent croire qu’il faut s’exercer à saisir sa chance pour tirer au mieux son épingle du jeu de la vie. Bien que la vie dans l’absolu puisse s’apparenter à un jeu de hasard, en réalité elle a ses règles ou plutôt ses Lois et elle est déterminée à tout mettre en œuvre pour nous faire évoluer afin que nous acquérions toujours plus de conscience. La conscience inclue la connaissance, la sagesse, le pouvoir et l’Amour.
Dans le chemin spirituel il n’y a pas de raccourci, la seule chose qui puisse nous faire évoluer c’est l’amélioration personnelle, le détachement de l’égoïsme, l’annihilation de l’orgueil et la croissance de la capacité d’aimer.
Acquérir l’équilibre pouvoir-cœur
Cet objectif est tellement vaste qu’il nous faut un nombre incalculable d’expériences et de vies pour l’atteindre sachant que l’apprentissage ne se fait pas uniquement sur terre. Nul ne peut échapper indéfiniment à cet apprentissage parce que la vie est orchestrée de façon à ce que nous y parvenions s’il le faut en se confrontant à la souffrance qui est un excellent déclencheur de prises de consciences. Tout conspire à nous amener vers ce but ultime. Plus nous développons l’équilibre pouvoir-cœur et plus notre conscience est apte à servir plus grand que soi. Les humains sont encore pour bon nombre centrés sur le service à soi-même. Ils ont des tendances individualistes et doivent lutter contre l’égoïsme et l’orgueil qui les dirigent sans qu’ils en aient nécessairement conscience. Néanmoins, ils apprennent à l’école de la vie, souvent à leur insu car dans les premiers temps ils cherchent surtout à se satisfaire eux-même quitte à exploiter le reste du monde avec lequel ils se sentent divisés. Puis progressivement, ils acquièrent la satisfaction de s’occuper davantage que de leurs propres besoins ou de ceux de leurs proches. Ils développent des valeurs nobles comme l’altruisme, la compassion, la collaboration. Ils élargissent leurs centres d’intérêts et éprouvent le désir de servir une cause plus vaste que leur cercle intime.
Si tout est fait pour nous encourager dans ce sens, en revanche rien ne nous y oblige. Nous avons la possibilité de choisir entre l’égoïsme et la bonté, entre le chaos et l’harmonie, entre la beauté et la laideur ou encore entre la cruauté et la paix, en somme entre la division et l’unité. Cependant, s’il nous est donné de choisir parmi toutes les possibilités qui se présentent à nous, nos choix ne sont pas sans conséquences car la vie nous rétribue en fonction de ce que nous avons semés quand bien même nous étions ignorants lors de ces prises de décisions discordantes. Récolter nos semences nous permet de développer le sens des responsabilités et contribue à accroitre la conscience de soi, du monde et de la vie.
C’est ainsi que progressivement, très lentement nous sortons de l’ignorance et que nous nous rapprochons de l’État d’éveil, état au sein duquel la volonté consciente de faire le bien, le beau, le juste nous anime.
L’Amour, c’est laisser entrer la lumière dans son âme.
La peur de l’amour
Tous les enfants se sentent plus ou moins coupables à un moment donné d’être heureux. Les adultes leur enseignent explicitement parfois, implicitement presque toujours qu’il faut devenir sérieux et que sérieux ne rime pas avec bonheur.
Alors les enfants se mettent à croire que pour éviter de souffrir il vaut mieux réprimer les émotions et la sensibilité. Ils se disent que ressentir est une mauvaise chose qui n’amène que des problèmes puisque les gens forts qui ne s’émeuvent pas s’en sortent à priori mieux que les autres. Ils en arrivent à croire qu’il est impossible d’être aimés en étant spontanés, joyeux et créatifs et que la gentillesse rend vulnérable. Ils se disent même inconsciemment que l’amour se marchande, qu’il se mérite durement en acceptant de devenir une personne conforme aux attentes des autres.
Ainsi, les êtres humains pensent que l’amour véritable est une utopie et que la seule façon d’en obtenir c’est de jouer a qui perd gagne. En gros, cela consiste à donner de l’amour pour en recevoir.
Mais l’amour est bien plus qu’un sentiment. Il est une énergie vibrante qui peut tout. Cependant avant d’en arriver là, il y a du chemin à parcourir. Nous pouvons déjà, dans un premier temps œuvrer à développer de la cohérence dans nos postures et de la congruence dans nos relations pour assainir les liens. Nous devons enseigner à nos enfants de ne plus refouler la beauté de leur âme afin qu’ils osent exprimer en toute spontanéité leur différence qui est une richesse pour tous.
En règle générale, nous ne savons que trop peu apprendre à nos enfants à s’aimer et à aimer car la plupart des humains adultes sont encore enfermés dans des fausses certitudes qui ne peuvent que conduire à l’expérience de la douleur.
“L’amour-compassion ne nait pas de l’affect. Il a besoin de rigueur, de de vérité, d’observation de discernement. L’amour véritable n’est pas un état émotionnel provoqué par des évènements extérieurs mais un état d’être qui génère un rayonnement.” Conclave, tome III, La nouvelle arche d’alliance.
Le changement est naturel
Tant que nous nous protègerons de l’amour, tant que nous aurons peur de ressentir des sentiments, tant que nous fuirons les émotions, tant que nous nous percevrons comme des victimes ne réalisant pas que rien n’est dû au hasard et qu’il n’y a pas de fatalité alors nous laisserons notre pouvoir à des forces extérieures à nous-même.
Si nous voulons être gâtés par la vie alors il nous faut acquérir de la conscience pour faire des choix responsables et objectifs. En effet, l’être humain est libre dans ses résolutions, il ne subit que les conséquences de ses choix qu’il considère généralement comme des fatalités n’ayant peu ou pas conscience qu’il est soumis à la loi immuable de causalité. La liberté s’acquiert en prenant le risque de changer nos croyances et nos habitudes plutôt que de reproduire inlassablement les mêmes us et coutumes dogmatiques car même cause même effet.
Ce qui engendre la souffrance c’est le manque d’amour, de liberté et de conscience et rien d’autre. A nous de remettre en question ce qui demande à l’être pour sortir des carcans limitants et enfermants. Les humains refusent d’admettre qu’ils sont la cause de leurs malheurs parce qu’ils préfèrent se sentir victimes plutôt que responsables. Pourtant la liberté n’existe pas sans la responsabilité et la responsabilité n’est autre que le fait d’assumer les choix que l’on fait. Faire des choix c’est avoir du pouvoir. N’est-ce pas agréable d’avoir du pouvoir ? Certainement me direz-vous et pourtant la plupart des gens fuient inconsciemment le pouvoir qu’ils pourraient avoir simplement parce qu’ils trouvent trop déplaisants de devoir assumer leurs échecs. La culpabilité n’est jamais loin lorsqu’il est l’heure de s’analyser, l’ego, encore l’ego.
Aussi les épreuves de la vie sont là pour nous pousser à nous rouvrir à l’amour et au changement. Nous devons cesser de nous protéger du changement et d’empêcher l’amour de circuler en nous rigidifiant. Mais il est vrai que dans un monde chaotique ceci n’est pas une chose aisée.
“Par l’usage qu’il fait de sa volonté, l’homme se crée son paradis aussi bien que son enfer” Herbert Vollmann, Regard sur l’autre monde.
Créer sa vie
S’éveiller à la spiritualité sacrée, c’est réaliser que nous sommes créateur de notre propre destinée, une destinée d’éternité. Notre évolution dépend essentiellement de nous-même bien qu’elle soit intriquée avec celles des autres.
La capacité d’aimer est une qualité innée que nous possédons tous mais que nous refoulons dans les premières années de la vie croyant que nous sommes anormaux et inadaptés. Le défi consiste à oser manifester ce qu’il y a de plus beau en nous que nous avons oublié à force de se suradapter. Chaque individu a une beauté d’âme mais force est de reconnaître que pour certains elle est totalement imperceptible tellement ils se sont coupés de leur essence originelle. Quoi qu’il en soit pour vous, il vous appartient de la redécouvrir et de la déployer tel un ange dont les ailes lui pousseraient dans le dos procurant une force énergétique magnifique.
Notre peur de souffrir nous conduit à développer des protections qui nous font penser, ressentir et agir de manière injuste. C’est le fait d’être injuste qui va générer du karma. Le karma est une sorte de dette qui, lorsque nous serons prêts (généralement plusieurs vies plus tard) nous servira de mise à l’épreuve en vue de nous améliorer et de nous réajuster afin de propulser notre évolution.
“L’on attire les évènements en fonction de ce que l’on dégage” Ariane Bilheran - Soyez solaire
Grace au libre arbitre qui consiste à faire des choix en conformité avec son propre niveau de conscience nous sommes créateurs de notre vie y compris de ce qu’il y a de plus déplaisant. Si nous n’avions pas ce libre arbitre, nous n’aurions aucune possibilité d’évoluer car nous serions dans l’impossibilité de nous remettre en question. Car l’une des grandes Lois éternelles consiste à se confronter à la conséquence des décisions prises antérieurement. Au jeu de la vie, il est impossible de faire semblant ou de ne jamais se tromper. car ainsi fort heureusement nous sommes tirés vers le haut.
Les Lois éternelles
Au-delà du défi de l’existence qui consiste à offrir au monde le meilleur de soi en dépit des circonstances plus ou moins favorables, nous avons a nous conformer autant qu’il nous est possible de le faire aux grandes Lois éternelles sacrées. Plus nous y parvenons, plus nous nous sentons libres, en paix et heureux.
Au commencement de son évolution, dans ses premières incarnations, l’être humain ne sait pas qu’il sait aimer. Alors il défend ses intérêts à n’importe quel prix. Il se permet tout et n’importe quoi. C’est la loi du plus fort qui prime. Mais cette loi n’est pas une loi sacrée car elle ne favorise ni l’harmonie ni l’équité. Avec cette loi du plus fort il y a toujours un gagnant et un perdant et comme personne ne veut perdre alors le chaos remplace l’harmonie.
Les Lois éternelles sacrées favorisent naturellement l’épanouissement, le bonheur et la liberté. Elles font en sorte de tout ramener vers l’amour. Mais les êtres humains se sont parfois (souvent) tellement coupés de l’amour qu’ils ne savent pas que ces Lois existent.
La Loi principale est la Loi de l’Un (de l’unité) autrement dit la Loi d’Amour. Elle nous dit que sans Amour règne le désordre et la laideur, que malgré nos différences nous sommes tous faits de la même essence formant une Unité. L’Amour est à la fois le moteur et l’essence de tout ce qui existe y compris de ce que l’on considère comme étant le mal (bien que le mal soit uniquement généré par les êtres humains dans les mondes duels) puisque le mal est une énergie au service de notre évolution qui a pour fonction de nous bousculer dans nos certitudes.
Toutes les autres Lois découlent de la première Loi, la Loi d’Amour. Il y a la Loi de l’évolution, la Loi du libre arbitre, la Loi de la justice spirituelle (loi de causalité, loi karmique), la Loi de correspondance, la Loi d’attention, la Loi de l’équilibre, la Loi du discernement, la Loi du devoir, la Loi de l’action, et beaucoup d’autres toutes intriquées les unes avec les autres.
L’intuition est une partie de la conscience, elle sait parfaitement ce qui est bien et ce qui est mal. Celui qui se coupe de son intuition est par conséquent sans conscience. Insouciant, il se ressent vulnérable et se construit une carapace.
Se départir de nos scories et devenir des anges
Toutes ces Lois qui obéissent au bon sens sont en fait des courants de forces qui nous poussent à revenir vers l’essentiel (l’essence du ciel) en étant des émetteurs-récepteurs de l’Amour vivifiant.
Notre monde est sous l’emprise de la manipulation et de l’inversion des valeurs. Les personnes qui délibérément ne respectent pas les Lois sacrées obtiennent actuellement des privilèges en créant un monde d’illusions et de confusions. En réalité ce sont des personnes peu avancées au niveau de l’ouverture de la conscience du cœur. Hélas, ces personnes ne parvenant pas à apprendre de leurs erreurs sèment un chaos incommensurable. Cela ne sera pas ainsi éternellement car rien ne peut empêcher durablement l’Amour de circuler. Les Lois sacrées sont des forces indestructibles, éternelles et immuables qui ont raison sur tout le reste et qui ramèneront le monde vers l’équilibre et l’harmonie. Mais pour y parvenir il est nécessaire de passer par des cycles avec des phases de nettoyages.
Il en est de même au sein des relations humaines. Les rapports de forces et jeux de pouvoirs sèment le trouble et la souffrance. Sans pour autant les rechercher consciemment, par ignorance nous les suscitons. Apprendre à aimer, c’est apprendre à ne plus avoir peur, c’est aussi assumer qui ont est. Mais avant cela il faut pendre son bâton de Pellerin pour aller à la découverte de soi. La vie sert aussi à cela. La vie en ce sens est initiatique.
Nous sommes voués à rendre le monde plus beau et le monde est là pour nous apprendre à devenir meilleur, à devenir grandioses.
Je vous accompagne sur ce chemin si tel est votre souhait afin d’entrevoir ce qu’il vous est demandé d’apprendre dans cette vie et de mieux comprendre le sens des difficultés que vous rencontrez.
De la Loi du mouvement nait le désir naturel de fournir des efforts en vue de se transformer. Chaque pas vers la connaissance vous rendra libre.