Conseil psychologique et conjugal - en couple et en individuel, pour adultes et adolescents - Oradour sur Vayres, Limoges, st Junien, Périgueux Une aide en communication holistique basée sur la psychologie intégrative, humaniste, transpersonnelle et comportementale
Comprendre - Améliorer - Guérir sa relation à soi,
sa relation à l’autre, sa relation avec les autres

A la rencontre de l'âme en passant par l'ego

Le mental n'est que l'ignorance de notre divinité


» Utiliser l'ego comme allié plutôt que de s'en faire un ennemi

Savoir aimer est bien plus une question de savoir être que de sentiments. L'ego est l'obstacle à dépasser pour être capable de s'ouvrir spontanément à l'amour car l'ego est la force qui travaille à nous protéger de toutes les formes de souffrances. De ce fait, nous lui devons le respect puisqu'il œuvre à notre protection. Cependant, trop de souffrances et de stress ainsi qu' un désintérêt pour les valeurs nobles font que l'ego devient beaucoup trop actif. On peut même parler d'hyperactivité dans le sens où chez certaines personnes il ne fait quasiment jamais de pause. Cela s'observe par une impossibilité à lâcher prise. Pour d'autres, l'ego se gonfle d'orgueil. Moi, moi, moi et encore moi, si le monde ne tourne pas autour de leurs préoccupations, ils se sentent inexistants. Il y a aussi la mauvaise foi, se prendre pour ce que l'on n'est pas, se sous-estimer, être envieux... Bref, impossible de tout énumérer tant l'humain est ingénieux à élaborer des vices et des travers. Tous les défauts de caractère sont des conséquences d'un ego suradapté ou sous adapté. 

» L'ego est notre personnalité, une personnalité qui demande à évoluer

Pas de panique, car en allant à la rencontre de notre personnalité égotique, nous pouvons dissoudre nos déviances qui du point de vue de l’ego sont soient nécessaires soient des atouts. L'ego manque totalement d'objectivité à l'égard de nos fonctionnements car selon lui, ils sont le résultat d'efforts et de stratégies intelligentes.
La jalousie, l’égoïsme, la culpabilité, le manque d'affirmation de soi, la rigidité ou encore l’orgueil pour n'en citer qu'un échantillon, sont des fléaux destructeurs que l'ego parvient toujours à justifier ou à nier, ne se rendant pas compte que les comportements qu'il impulse sont exagérés et inadéquates. C'est la petite voix dans la tête qui dit "Il n'avait qu'à pas me provoquer", ou "Après tout dans la vie, c'est chacun pour soi" ou encore "Je ne voudrais pas que les gens pensent que...". Vous voyez l'idée?

Notre caractère est un savant et unique mélange de vertuosités et de faiblesses. A certains moments, nos traits de caractère nous avantagent et à d'autres ils nous desservent. Bien souvent, nos attitudes nous desservent sans que l'on en ait conscience. Par exemple lorsqu'on fait notre maximum pour avoir l'air gentil on croit que cela fait de nous quelqu'un de bien, quelqu'un que les gens apprécient et qui invite au respect alors que l'on peut aussi y voir de la lâcheté, une dose d'hypocrisie, un besoin de plaire et une tendance à ne pas prendre sa juste place. S'appliquer à être gentil plutôt qu'à être authentique, va davantage atirer des relations de jeux de pouvoirs plutôt que des relations assertives*.

L'ego est ingénieux pour mettre au point toutes sortes de biais cognitifs qui nous permettent de contourner ou de fuir les situations qui nous font peur. Ces biais cognitifs sont les racines de nos défauts de caractère, ils nous incitent à porter des masques psychologiques et à jouer des rôles qui nous empêchent d'être authentiquement nous-même. Ces masques et ces rôles sans que nous nous en rendions forcément compte ont un autre désavantage : ils nous dévient de notre trajectoire de vie et nous privent d'une vie épanouissante.

Cependant, quelques soient nos travers, nous avons  la possibilité d'aller visiter notre personnalité. Cela consiste à découvrir les fonctionnements que notre ego à choisi et auquel il nous a habitués, ainsi qu' à observer quelles stratégies il utilise pour tenter de contrôler notre vie comme il l'entend.

» Calmer l'ego et entendre ce que l'âme a à dire

En nous, une petite voix insufflée par l'âme, est la voix de notre sagesse intérieure. Cette voix est précieuse dans le sens où elle est connectée à l'Intelligence Universelle. De ce fait, elle est mieux placée que l'ego pour nous orienter dans le monde complexe qui est le nôtre. Chacun possède une âme sans nul autre pareil avec sa tonalité propre et ses spécificités. Cette voix est en mesure de nous guider pour que nous puissions donner une orientation constructive à notre vie, elle peut nous insuffler des idées et éclairer notre conscience de ses connaissances et de sa profonde sagesse.

Ce que l'âme veut par-dessus tout, c'est nous soutenir dans notre évolution afin que nous parvenions à développer notre pouvoir créateur et l'intelligence du cœur. L'âme sait que nous avons besoin de vivre toutes sortes d'expériences pour grandir. La personnalité d'un être humain doit mûrir jusqu'à son apogée et alors l'âme pourra fusionner avec elle. L'âme attend que la personnalité soit prête. Tant que nous sommes façonnés par nos défauts, l'âme reste en retrait.

Ainsi, nous sommes tiraillés entre deux forces, celle de la personnalité-ego qui à tendance à se comporter comme un enfant, et celle l'âme qui de sa hauteur nous pousse vers le bien, le beau et le vrai. Ce tiraillement perdure tant que nous ne sommes pas prêts à faire cohabiter ces deux forces en nous. Ce qui se traduit par des conflits intéreurs du style : "je me sens appelé à faire quelque chose qui m'attire et pourtant je fais tout le contraire de ce qu'il faudrait", ou bien, "je pense une chose tout en me surprenant à dire l'inverse à haute voix". La personnalité est comme un diamant brut qui a besoin d'être poli pour que le sublime éclat de l'âme puisse l'irradier. Alors, la personnalité et l'âme forment enfin un tout unifié et harmonieux. Lorsque nous arrivons à cette étape, notre caractère est plus cohérent, plus aligné et les choix que nous faisons deviennent justes et bénéfiques.

Nous sommes tous amenés à réaliser ce mariage de l'ego-personnalité avec l'âme, il est possible qu'il ne se fasse qu'au cours d'une prochaine incarnation mais nous avons tout intérêt à amorcer le processus dès à présent. Le fait de faire des liens entre nos réactions destructrices et nos blessures psychologiques contribue activement et efficacement à accélérer le processus.  Quoi qu'il en soit, un jour viendra  où le diamant brut de notre personnalité sera suffisamment poli pour que la sensibilité éclatante de notre âme ne soit plus ternie par nos faiblesses. Œuvrons d'ores et déjà en ce sens pour commencer à changer sans plus attendre, ce qui demande à l'être. 

» Guérir et se transformer pour que l'âme puisse rayonner

Ce n'est pas parce que notre personnalité est encore inexpérimentée que l'âme est absente. Elle nous soutient et tente de nous guider mais il est vrai que la plupart des gens n'entendent pas grand-chose de la voix de leur âme tant l'ego est tapageur. L'intuition, discrète voix de l'âme, ne peut se faire entendre que si notre corps émotionnel est calme et silencieux. Et justement, l'ego se sert des émotions pour nous pousser à penser, parler, agir et décider comme lui, il l'entend. S'il est nécessaire d'écouter nos émotions, en revanche, il est dommageable d'être déboussolé par une tempête d'émotions. Toutefois, la plupart du temps, nos émotions prennent plutôt l'allure d'une petite bise fraîche à peine perceptible, néanmoins tout aussi dommageable. Sous le joug de notre ego, nous sommes tentés de nier, de refouler ou de nous laisser dépasser par nos émotions faute de comprendre ce qu'elles racontent. 

On dit qu'il faut écouter les émotions parce que de toute façon, tant et aussi longtemps qu'on ne leur accorde pas d'attention, elles nous détruisent insidieusement. Il est donc capital, autant pour se maintenir en bonne santé que pour se donner une chance d'évoluer, d'apporter considération à cet aspect de soi qui demande à être guéri. Guérir, c'est répondre à un besoin ignoré, généralement inconscient. 

» L'expérience de la séparation 

Nous sommes sur terre dans des corps humains afin de faire l'expérience de la séparation. C'est une expérience extraordinaire et fascinante mais aussi déroutante que éprouvante. Pour que cette expérience puisse se faire, l'humain a besoin d'un ego. C'est grâce à lui que nous pouvons vivre en tant qu'individu séparé du reste du monde. C'est pourquoi, l'ego à une double fonction qui consiste à écarter les dangers tout en construisant un socle de personnalité. 

Sans lui, nous serions comme des animaux de troupeau incapables de penser par eux-même. Nous ne pourrions pas découvrir tout ce que aimer implique. Pour se sentir attiré par quelqu'un ou quelque chose, il faut préalablement en être coupé. Ainsi, l'âme éprouve le besoin de faire l'expérience de l'incarnation physique car c'est grâce à cette grande aventure, qu'au bout du compte, elle peut se révéler à elle-même.  

Dans ce processus en cours, il convient de ne pas se perdre en se trompant de maître (ego/âme) à penser et à aimer. L'ego qui a pour vocation de nous faire vivre la séparation, ne devrait pas devenir un diviseur qui pousse à s'opposer, à se mesurer et à provoquer des situations au sein desquelles se mettent en place des rapports de forces destructeurs. 

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» Lorsque l’ego se prend pour le maître

Dans le champ expérimental de la vie nous apprenons à devenir de plus en plus conscients car plus nous le sommes et plus l'âme va pouvoir se révéler. Cela nécessite de faire en sorte que l'ego ne prenne pas trop de force en nous manipulant à notre insu. Idéalement, l'ego, est missionné de construire une personnalité suffisamment mature, capable de capter l'âme et in fine, de fusionner avec elle.

Mais le problème auquel nous sommes pour ainsi dire tous confrontés, c’est que nos egos se sont emballés tels des chevaux fougueux ce qui a pour effet de nous empêcher de grandir, de faire croître nos cœurs et nos esprits. 

Nous ne devons pas perdre de vue l'objectif premier qui implique d'apprendre à se connaître soi-même. Apprendre à se connaître implique d'être lucides et conscients de ce qui se joue en nous. Quelles sont les forces qui nous dirigent?

Nous nous croyons victimes d'un monde injuste sans réaliser que le monde est le miroir de notre réalité intérieure, à la fois individuelle et collective. Il en va donc de notre responsabilité d'explorer notre monde intérieur pour permettre à l'ego de poursuive son œuvre de construction et d'intégration sans se perdre en cours de route, sans nous faire chuter dans les abîmes de l'orgueil et de l'egocentrisme et autres subtilités de la panoplie des travers humains. 

» Enfermé dans des habitudes et des croyances qui nous empêchent de progresser

L'entièreté de l'humanité a tellement été programmée à penser de façon biaisée que la perception que nous avons de nous-même, des autres et du monde repose sur des croyances que nous prenons pour vraies. Par exemple, nous sommes portés à croire qu'il est normal de gagner sa vie en travaillant parce que c'est ainsi depuis la nuit des temps. Pourtant la vie est quelque chose de naturel qui n'a nullement besoin d'être gagné. Je ne dis pas qu'il est mauvais de travailler, mais il pourrait être intéressant de se demander pourquoi nous utilisons le terme "gagner" pour parler de la vie. 

Sans aller nécessairement jusqu'à se poser des questions aussi existentielles que passionnantes, nous pouvons déjà, dans un premier temps, tels des explorateurs,  investiguer les fonctionnements et les schémas relationnels dont nous usons pour amorcer un travail de désidentifications avec ces façons limitantes d'être à la vie.  

» Penser par soi-m'aime

Tant qu’une personne se laisse diriger partiellement ou intégralement par les stratégies défensives de son ego, elle  ne peut être libre et souveraine d'elle-même, identifiée à des idées, des valeurs et des croyances dogmatiques qu'elle s'est appropriée. Nous sommes souverains de nous-même lorsque nous sommes capables de penser par nous-même, c'est-à-dire d'élaborer notre propre réflexion en unissant l'intelligence du cœur à l'intelligence rationnelle et critique du mental.  

C'est un chemin qui se fait progressivement au fil des expériences de la vie. Mais parfois, se contenter de se laisser porter par les événements est insuffisant car ce qui importe encore plus que de vivre les choses, c'est de les vivre en conscience. Donner du sens au vécu, découvrir pourquoi une épreuve nous tombe dessus ? Est-ce la fatalité, la malchance, le Karma ou rien de tout ça? Ma vision des choses c'est que la vie nous envoie exactement ce dont nous avons besoin pour nous éviter de stagner. Dès qu'une leçon est apprise, la vie s'attèle à nous amener sur un niveau de conscience supérieur et si l'on résiste trop longtemps, portés par notre ego qui cherche à nous maintenir dans notre zone de confort, alors, la vie soutenue par notre âme, vient nous réveiller pour nous remettre dans le flux.

» L'ego n'aime pas s'avouer vaincu

Nos émotions nous parlent de nos besoins mais elles ne nous aident pas à comprendre ce que nous avons à apprendre sur nous-même et pourquoi nous nous retrouvons à vivre telle ou telle chose éprouvante. Et d'ailleurs, il est quasiment impossible d'être en mesure d'avoir ce discernement tant que les émotions font du tapage. C'est pourquoi, une personne qui refuse d'admettre ce besoin d'être accompagné pour faire des sauts quantiques de conscience est une personne qui a un ego trop fort. Mais la vie saura de toute façon trouver le moyen de la bousculer, par des moyens plus radicaux. Aucun individu ne peut se débrouiller tout seul tout le temps. Nous avons tous besoin à certains moments d'être aidés néanmoins nous avons aussi tous été confrontés au manque d'objectivité de notre ego. Cela fait partie du jeu!

Force est de constater que l'ego sait comment nous berner avec ses justifications incessantes qui finissent par nous faire penser à l'envers. Avoir le recul nécessaire n'est pas simple et surtout, en général de toute façon on n'est absolument pas lucide. Plus on se ment à soi-même et plus on s'égare dans des voies de garage. Ainsi faisant nous pouvons nous entêter à accomplir une tâche que nous ferions mieux de déléguer ou à l'inverse, nous nous interdisons de pousser des portes parce que le blabla mental nous pousse à croire que nous sommes incapables d'y arriver, que c'est pour les autres mais certainement pas pour nous. 

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» Savoir penser est un prérequis au savoir aimer

Avant de conclure cet article, j'ai envie de vous dire oh combien il est important de se donner la peine d'élever nos pensées. Il faut réaliser à quel point, de la pensée découle tout le reste. Toutes ces petites phrases destructrices, dénigrantes, dévalorisantes, démoralisantes... qui envahissent notre mental sabotent notre potentiel. Nos illusions mentales, nous empêchent de prendre les bonnes décisions, nos croyances limitantes nous enferment dans des habitudes révolues, nos préjugés biaisent notre discernement, notre adhésion à la pensée dominante bride l'expression de notre sensibilité. 

L'ego qui mentalise de façon tronquée en se leurrant de fausses vérités apprises, a besoin d'être rééduqué. L'âme, de sa lumineuse sagesse, deviendra un jour notre guide à part entière. En attendant, si nous voulons pousser la porte verrouillée à double tour de notre cœur, en faisant tomber les carapaces qui nous desservent plus qu'elles ne nous protègent, il convient de reconnaître ce besoin primordial qui consiste à aller à la rencontre de soi-même, un besoin qui se fait criant lorsque l'âme sait que l'heure est venue de se rencontrer pour de vrai. 

Se rencontrer, cela consiste tout d'abord à s'aimer en se reconnaissant tel que l'on, et en acceptant d'être là où on en est avec nos forces et nos faiblesses, nos dons et nos lacunes. J'ai remarqué que bien souvent, le fait de se reconnaître ainsi, c'est comme si on recevait une clé. Des synchronicités adviennent, les énergies en nous et autour de nous se modifient, certaines choses deviennent plus faciles, simplement parce qu'un lâcher prise s'est opéré.

Cette démarche qui consiste à apprivoiser notre ego est une invitation pour l'âme à prendre la place qui lui revient : devenir notre guide pour une vie aimante et créative. Alors, peu à peu, le voile se lève, le voile de l'oubli qui est aussi le voile du déni s' envole pour faire place à la beauté inspirante, unique et intemporelle de notre âme.

Je vous propose des séances d'accompagnement individualisées qui vous permettent d'aller à la rencontre de votre ego et de vos blessures psychologiques. Cet accompagnement est libérateur dans le sens où il vous apporte une stabilité et une force intérieure qui repose sur une véritable connaissance de soi plutôt que sur un renforcement de l'ego. 

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La confiance en soi, c'est se sentir libre d'être authentique sans crainte d'être jugé. La force illusoire de l'ego, c'est de croire que ce sont toujours les autres qui sont le problème. 
Et vous, que choisissez-vous?

* l'assertivité : Capacité à s'exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux d'autrui

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